samedi 26 septembre 2009

Mennesson à Reims (suite)

Le magasin de Jean Mennesson en 1918. (cliquez sur la photo pour l'agrandir)





vendredi 25 septembre 2009

Emile Mennesson (1842-1920) facteur, luthier et marchand à Reims.

Les instruments à vent marqués Mennesson à Reims ne sont pas rare ; alors facteur ? marchand ?

Emile Mennesson est né à Ay (Marne) le 15 mai 1842. Il était le troisième d'une famille de 9 enfants ; ses parents étaient Jules Mennesson (1812-1874) dit " Papa Jules" et Marie Anne Dupont (1817-1894) dite " Maman Jules ". Il débute comme marchand de musique et facteur de pianos dans le commerce familiale.

Il s'intéresse à la lutherie dans les années 1865 et commence sont apprentissage à Mirecourt. En 1870 il ouvre à Mirecourt un atelier de fabrication à l'enseigne " Sainte Cécile" tout en continuant son commerce à Reims. Il demande à Jean Joseph Martin ( 1837-1910) de diriger cet atelier. Celui ci réunit autour de lui une équipe composée de ses beaux frères, Auguste et Nicolas Mougenot et de Gabriel Voirin et Georges Deroux, (1822-1889), tous luthiers et archetiers reconnus. (source : William Bradbrige, luthier à Reims)


Emile Mennesson épouse vers 1865, Lucie Narey et ils ont 5 enfants (Augustin, Jean, Jules, Julie, Lucie).
En 1880, il déplace son atelier de Mirecourt à Reims où George Deroux le rejoint. Cette atelier à construit un grand nombre d' instruments qu'il vendait à un prix modéré : violon 110 francs, alto 140, violoncelle 300 qu'il signait de son pseudonyme Joseph Guarini à Sainte Cécile.

(marque Mennesson relevée sur un saxhorn alto, ebay 2008)

Il s'approvisionnait en instruments à vent notamment chez Thibouville. (source Camboulive)

Guarini Mennesson de 1878 n° 1460. (vente de Vichy du 7 décembre 2006)

" Le luthier Emile Mennesson, des Tapissiers, prône à tous les échos l'excellence de son Guarini à 80 frs, y compris boite, archet, colophane, sourdine et boyaux de rechange, du sol à la chanterelle, en passant par le ré et le la. On y joindra, si nécessaire, avec un léger supplément, un diapason d'acier, une pince et un chevalet, voire une mentonnière. "


Il est l'inventeur du Molliphone Mennesson. "Avantages du Molliphone : il assourdit le piano à volonté et à un tel point que ni des pièces contiguës, ni des appartements situés au dessous, on n'entend les études musicales. Il est utile à la conservation du piano, il lui assure un service plus long. Il aide au perfectionnement du doigté, il favorise l'accompagnement d'une suave sonorité.

Pianos de tous les facteurs avec ou sans Molliphone ".

En 1913 et 1914 on note dans les annuaires de la ville : Eugéne Fortin successeur de E. Mennesson, 10 rue Carnot à Reims.

Durant la grande guerre, l'atelier et le magasin sont détruit. En 1919 son fils Jean Mennesson s'installe dans un bâtiment de fortune, juste en face du conservatoire de Reims. (voir photo rajoutée)

Emile Mennesson est décédé le 2 mars 1920 à Toulon.

En 1939, sont mentionnés dans l'annuaire de Reims : J. Mennesson, Editeur, Acc., Lutherie, 15 rue de l’Arbalète à Reims. (55)

R. Mennesson, Réparation, Instruments, Pianos, 16 rue Edouard Branly à Reims. (55)



vendredi 18 septembre 2009

Jacques Lafleur (1757-1833) un luthier nancéien établit à Paris.

Jacques Lafleur est
né le 28 mars 1757 à Nancy et baptisé à la Paroisse Saint Sébastien. Son père Sébastien Gabriel Fleur (La Fleur) était tailleur d’habits à Nancy et sa mère était Marie Maret.
Remarquable archetier et surtout connu à ce titre, Lafleur a néanmoins construit des instruments du quatuor.







Archet de Violon de Jacques Lafleur. (Collection JW Music)







Archet de Violon de Jacques Lafleur. . (Musée de La villette Paris E. 623)

Il fit son apprentissage à Mirecourt et s’établit à Paris. Il habita d’abord en 1783, rue de la Coutellerie, en 1785, rue de la Verrerie et en 1788 rue de la Juiverie. Il eut un fils Joseph René Lafleur (° 9 juin 1812 à Paris - + 18 février 1874 à Maisons Laffitte) qui continua l’activité d’archetier.
Jacques Lafleur est décédé à 73 ans, en 1833 du choléra. (17)(142)

· Contrebasse de Jacques Lafleur. (Musée de La villette Paris E. 979 2 64)


















Sources : (17) Albert Jacquot : La lutherie Lorraine et Française depuis ses origines jusqu’à nos jours.
(142) Les instruments de musique au XVIII ° siécle : France et Grande Bretagne. Catalogue du Victoria et Albert Muséum. Londres 1973.
http://mediatheque.cite-musique.fr/masc/?url=/clientbooklineCIMU/toolkit/p_requests/default-collection-musee.htm


mardi 15 septembre 2009

Les enquêtes de l'inspecteur Flûtiot (suite)

En décembre 2008, "l'inspecteur Flûtiot" recherchait un dénommé Sibout, marchand ou facteur d'instruments de musique, dont le magasin se situait, de 1836 à 1846 : 27 passage du Saumon à Paris. On connaissait une flûte à une clé en argent de ce "facteur" dont le Langwill ne disait pas grand chose.
(voir les archives à décembre 2008).

Notre ami Denis, nous avait donné une piste très sérieuse sur le
"quidam susnommé". " Il pourrait s'agir de Nicolas Sibout, fils de Pierre Charles Sibout, cordonnier à La Couture et de Marie Duport, dont on ne sait rien pour l'instant, mais dont les deux soeurs ont épousées des facteurs de La Couture : Marie Clotilde Sibout (né à La Couture le 9 janvier 1779) qui épouse le 19 avril 1803 Denis Buffet (1783-1838) tourneur à La Couture de 1802 et luthier de 1821 à 1838.

Marie Angélique Sibout née vers 1782 et décédée en 1811, qui épouse en 1808, Pierre Vacquelin (1777-1859) fabricant de clés d'instruments de musique à La Couture".

Merci à Denis.

Mais depuis est apparu un joli flageolet sans clé marqué Sibout à Paris, dont la marque est totalement différente, par rapport à celle de notre flûte.

Voilà l'enquête avance... (à suivre)



lundi 14 septembre 2009

Salut à tous. C'est la rentrée.

Voilà, c'est reparti pour une année. Ce blog marche bien, même si il y a beaucoup de choses à améliorer, notamment le référencement et la traduction en anglais. D'ailleurs si vous avez des "tuyaux".....n'hésitez pas.

Je vais essayer de tenir le rythme d'un sujet par semaine sur chaque blog : * celui des facteurs et marchands de l'est de la France, et l'autres qui concernent des docs mis à votre disposition :

http://rp-archivesmusiquefacteurs.blogspot.com/

Au niveau du dictionnaire des facteurs, marchands de musique de l'est de France, cela avance très bien : pour Dijon c'est pratiquement achevé, Nancy également, pour Metz cela promet également, car j'ai rencontré Jacques DIDIER, petit fils de Marius DIDIER célèbre luthier de Mirecourt (il a été également responsable de l'atelier de lutherie de la célèbre Maison Jérôme Thibouville-Lamy). Jacques DIDIER a dirigé le célèbre magasin messin créé par son père Paul, pendant de nombreuses années, et dirigé actuellement par son fils.

http://www.lutherie-didier.fr/

Jacques très gentillement a accepté de m'aider sur Metz.

Donc l'édition de 2009 est disponible, je vous donnerai les éléments pour recevoir le CD dans un prochain article.